Tales From The Loop - 1 shot - 20/07

Après quelques heures passées au Repaire, vous décidez de retourner au vidéoclub, de nuit et alors que la zone est déserte, pour tenter de vous y infiltrer et y récupérer le traitement d’Hélène, en espérant que l’APE n’ai pas déjà mis la main dessus. Vous escamotez l’ouverture de la porte de secours qui vous mène directement dans l’arrière salle et bureau du vidéoclub. Vous y découvrez des cartons de vidéos estampiés « autorisées », ainsi que divers appareils audio-vidéos (télés, magnetoscopes, etc.) branchés et fonctionnels. Sur l’un des téléviseurs, une vidéo de promotion d’Auroreville défile sur une télé : décors de studio, acteurs citoyens d’Auroreville rigides et souriant continuellement, dialogues sonnant faux... quelque chose vous met mal à l’aise avec cette vidéo mais impossible de savoir quoi exactement.

Vous faites un rapide tour du magasin sans rien trouver de significatif, et décidez de récupérer un poster géant du film Alien. Or, derrière ce poster, une petite cache recèle une boite ouvragée du nom de l’USCSS Notromo contenant une seringue étiquetée « Hormones – Oestrogènes », un courrier du Conseil National de la Santé et de la Protection Sociale qui « approuve par la présente la demande de changement de nom et joint un nouveau certificat d'état civil », ainsi qu’une carte postale du Golden Gate Bridge avec un drapeau arc-en-ciel, à l'arrière de laquelle on peut lire le message « J'espère te rencontrer un jour », accompagné d'un baiser au rouge à lèvres.

Après avoir récupéré le poster (pour votre compte) et la boîte (pour Hélène), et alors que vous vous interrogez sur ce que vous pourriez faire du matériel inhabituel présent sur place, Hélène ainsi qu’un gendarme font irruption devant l’entrée de la boutique. Vous quittez l’endroit par la porte de secours non sans vous faire remarquer des 2 personnes, bien que ces dernières n’aient probablement pas pu vous reconnaître.

Vous repartez finalement en vélo vers le site industriel abandonné de Serguy, pour remettre à Hélène ses affaires et fournir un peu d’aide aux démuni du site, vous accordant de ce fait les remerciements et l’amitié des tous ces gens. Vous obtenez d’Hélène un témoignage visage couvert de son expérience depuis son enlèvement que vous enregistrez avec votre caméscope, mais ces « preuves » seront difficiles à produire devant une autorité étant donné la quantité rapidement croissante d’adultes qui se « rangent » quotidiennement du côté de l’APE.

Toujours dans la nuit, vous vous rendez au Collège, afin de vérifier les dires d’Hélène, trouver l’endroit où l’APE mène ses opérations de conditionnement de la population, et récupérer de nouveaux éléments de preuves. Là encore, vous devez vous infiltrer discrètement dans l’un des bâtiments du Collège en escamotant une issue de secours, avant de commencer l’inspection des salles. Cependant, malgré les vacances scolaires, il semble que l’endroit soit surveillé par la Rouet, le surveillant du bahut, et vous vous faites aussi discrets que possible pour ne pas vous faire repérer. Une salle verrouillée est clairement étiquetée comme bureau de l’APE et vous devez passer par les faux-plafonds pour y accéder. Bien entendu, une maladresse étant si vite arrivée, l’un de vous tombe à travers le faux plafond dans un raffut pas possible. Le bureau de l’APE est effectivement chargé de magnétoscopes, de cassettes vidéos, d’écrans de télévision, de chaises équipée de sangles, mais vous n’avez plus le temps de vous attardez ici. Rouet, attiré par le bruit, est de retour, et il n’est plus tout seul, puisque d’autres adultes l’accompagnent. Vous vous carapatez donc comme des cafards, par les issues à votre disposition, et fuyez le Collège. Vous n’aurez que le temps de récupérer quelques vidéos trainantes, et comprendre que Rouet et « les siens » vont déménager le bureau de l’APE et ses installations et d’en renforcer la surveillance et la sécurité.

Crevés, vous retournez finalement à votre Repaire en pleine nuit, pour une nuit de repos.